Podcast

L'Observatoire de l’IA de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Sorbonne TV, en partenariat avec France Info, proposent "Les Voies de l’IA", une série de podcasts consacrée aux deepfakes.  

Cette initiative vise à explorer ces technologies en plein essor permettant de générer des contenus hyper-réalistes pour en décrypter les usages, les dérives ainsi que les défis de leur encadrement juridique. Animé par Pauline Pennanec’h, journaliste à franceinfo, chaque épisode donne la parole à des enseignants-chercheurs, experts et acteurs de la société civile pour éclairer le grand public.  

Ce podcast s'inscrit également dans les projets Sorb’Rising et UNA Europa financés par l’ANR dans le cadre de France 2030.
 

Le premier épisode revient sur l’un des enjeux majeurs des deepfakes : leur utilisation pour porter atteinte à l’intimité des personnes. Chantage, harcèlement, campagnes de diffamation visant des personnalités publiques,  la diffusion de vidéos à caractère sexuel sans consentement représente des défis majeurs en matière de protection des victimes et de régulation de l'intelligence artificielle générative.   

Pauline Pennanec’h, Célia Zolynski, co-directrice de l’Observatoire de l’IA et Professeure de droit à l’Université Paris 1, Camille Salinesi, co-directeur de l’Observatoire de l’IA et Professeur d’informatique à l'Université Paris 1, et Véronique Béchu, cheffe du pôle stratégie de l’OFMIN et autrice du livre Derrière l’écran (édition Stock) décryptent les risques liés aux deepfakes, présentent les dispositifs de protection existants et ouvrent la voie vers les nouveaux leviers à mobiliser pour renforcer la prévention et la protection des victimes.

Dans ce deuxième épisode, Pauline Pennanec’h, journaliste à franceinfo, Célia Zolynski, co-directrice de l’Observatoire de l’IA et Professeure de droit à l’Université Paris 1 et Camille Salinesi, co-directeur de l’Observatoire de l’IA et Professeur d’informatique à l'Université Paris 1, ont reçu Katya Lainé, directrice de l’entreprise TALKR.ai et Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique afin de décrypter la production de ces contenus, en particulier les voice fakes qui clonent la voix, et leur utilisation pour conduire des campagnes de désinformation à grande échelle, notamment dans un contexte électoral.

Dans ce nouvel épisode, Pauline Pennanec’h, journaliste à franceinfo, Célia Zolynski, co-directrice de l’Observatoire de l’IA et Professeure de droit à l’Université Paris 1, et Camille Salinesi, co-directeur de l’Observatoire de l’IA et Professeur d’informatique à l’Université Paris 1, ont reçu Darius Afchar, chercheur au sein de la plateforme de streaming musical Deezer, et Nicolas Obin, maître de conférences à Sorbonne Université et chercheur à l’IRCAM, spécialiste du traitement de la voix et de l’intelligence artificielle. Ensemble, ils ont analysé les usages de l’IA dans la création musicale et le doublage, en questionnant les nouvelles possibilités artistiques qu’ouvrent ces technologies, mais aussi les défis juridiques et éthiques qu’elles soulèvent.

Dans cet épisode, Pauline Pennanec’h, journaliste à franceinfo, Célia Zolynski, co-directrice de l’Observatoire de l’IA et Professeure de droit à l’Université Paris 1, Camille Salinesi, co-directeur de l’Observatoire de l’IA et Professeur d’informatique à l’Université Paris 1, et Stéphane Lamassé, co-directeur de l’Observatoire de l’IA et maître de conférences en Histoire médiévale, Histoire des mathématiques et Humanités numériques à l’Université Paris 1, ont reçu Raphaël Doan, essayiste et auteur du livre Si Rome n’avait pas chuté (éditions Passés Composés), et Ada Ackerman, chargée de recherches au CNRS et commissaire associée de l’exposition “Le Monde selon l’IA” au Jeu de Paume à Paris. Ensemble, ils ont exploré la frontière entre reconstitution scientifique et création de fausses réalités historiques, en revenant notamment sur l’usage de l’IA comme outil de narration contrefactuelle ou de restitution sonore, à travers l’exemple de l’appel du 18 juin 1940. Cet épisode interroge ainsi notre rapport à l’authenticité, aux archives et à la mémoire historique à l’ère de l’intelligence artificielle.