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Retour sur le Tribunal pour les générations futures
Le 7 février 2025, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a accueilli au sein de l'amphithéâtre Richelieu une édition du Tribunal pour les générations futures pour répondre à la question "Y a-t-il une IA pour sauver la planète ?".
Organisé par neuf institutions publiques et universitaires, dont l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, cet événement s'inscrivait dans la Semaine de l'IA précédant le Sommet pour l'Action sur l'IA des 10 et 11 février 2025.
Y-a-t-il une IA pour sauver la planète ?
Dispositif conçu par Usbek & Rica, cette conférence-spectacle intégrant la scénographie d'un procès visait à interroger les opportunités et les risques environnementaux associés au développement de l'IA.
Un président de séance, un avocat, un procureur, trois témoins et des jurés se prononcent au nom des générations futures sur une question essentielle : "Y a-t-il une IA pour sauver la planète ?". Le jury d’un soir tente d'apporter une réponse... cette conférence-spectacle est une invitation au débat pour approfondir une réflexion cruciale : Sur quels points devons-nous exercer notre vigilance ? Quels doivent être nos exigences, nos ambitions, nos espoirs ?
Certains défendent l’idée que l’intelligence artificielle représente un outil indispensable pour préserver l’environnement, en optimisant les ressources, surveillant les écosystèmes et trouvant des solutions innovantes pour réduire les émissions de carbone. L’IA serait donc un atout majeur à la résolution de problèmes jusque-là insolubles. À l’inverse, d’autres affirment que « non, sauver la planète ne se fera pas par la technologie, IA ou pas IA ». Sans compter que l’IA elle-même, avec son coût énergétique élevé et les infrastructures nécessaires à son fonctionnement, peut aggraver les problèmes environnementaux qu’elle prétend résoudre en augmentant nos besoins en eau et en métaux rares.
Les témoins :
- Lou Welgryn, co-présidente de l'association Data for Good ;
- Jacques Sainte-Marie, Directeur de recherche Inria, Sorbonne Université ;
- Charles Gorintin, cofondateur et CTO d'Alan, cofondateur non opérationnel de Mistral AI.
La Cour :
- Le procureur : Blaise Mao, directeur de la rédaction d'Usbek & Rica
- L’avocate : Adélaïde Barbier, chroniqueuse et humoriste
- Le Président de la Cour : Lluis Pino, conférencier
- Le greffier : Xavier Gorce, dessinateur de presse
Deux étudiantes de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont participé à la délibération du jury final au côté de deux étudiants de Sciences Po et des membres du CESE. La 7e voix revenait au public.
Les institutions partenaires :
- Ademe
- Arcep
- CESE
- CGDD - Ecolab
- CNNum
- IGN
- Inria
- IRJS - DReDIS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Observatoire de l'IA de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Science Po
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🔗Lien du replay à retrouver sur Sorbonne TV : https://sorbonne.tv/y-t-il-ia-sauver-planete-tribunal-generations-futures-y-repondre
©️Augustin Remay
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©️Xavier Gorce